Le petit garçon était devenu un symbole planétaire du drame des migrants.
Le tribunal de Bodrum, dans le sud-ouest de la Turquie, a reconnu les deux hommes coupables de "trafic d'immigrants" et leur a infligé une peine de quatre ans et deux mois de réclusion mais les a acquittés des poursuites de "négligences délibérées ayant entraîné la mort", a précisé l'agence de presse Dogan.
Les deux hommes risquaient jusqu'à 35 ans d'emprisonnement.
>> Lire aussi : Europol renforce sa lutte contre les réseaux de passeurs de migrants
Douze victimes
Le 2 septembre dernier, une embarcation surchargée de réfugiés syriens avait chaviré au large de la station balnéaire turque de Bodrum alors qu'elle tentait de rallier l'île grecque de Kos. Douze d'entre eux avaient trouvé la mort.
Les images du corps sans vie du petit Aylan, retrouvé quelques heures plus tard gisant sur une plage, ont fait le tour du monde et suscité une vague d'indignation planétaire qui a contraint l'Union européenne à entrouvrir ses portes aux migrants, pour la plupart des réfugiés venus de Syrie et d'Irak en guerre.
afp/kkub