"Je nous vois commencer le 10 mars, quand nous lancerons le processus", confie-t-il au journal panarabe à capitaux saoudiens Al Hayat. "Certains (participants) arriveront le 9. D'autres, en raison de difficultés avec les réservations d'hôtel, arriveront le 11. D'autres arriveront le 14."
Les discussions entre belligérants n'auront pas lieu en tête à tête, mais sous forme indirecte, avec un médiateur. "Nous organiserons des réunions préparatoires puis nous entrerons dans les détails avec chaque groupe séparément", relève Staffan de Mistura.
Des femmes invitées
L'émissaire prévoit d'inviter des membres du gouvernement syrien, des représentants de l'opposition, de la société civile, et des femmes aux pourparlers.
"Les femmes sont importantes à nos yeux parce qu'elles ont beaucoup à nous dire sur l'avenir de la Syrie. Nous les rencontrerons séparément", déclare le diplomate italo-suédois.
ats/los
Réduction des hostilités
Staffan de Mistura avait tenté de lancer ces négociations sur la Syrie à la fin janvier, mais celles-ci ont échoué d'entrée de jeu en raison de la poursuite des combats.
Cette nouvelle tentative coïncide avec une réduction des combats sur le terrain grâce à un accord de cessation des hostilités négocié par Moscou et Washington et entré en vigueur il y a huit jours.