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L'opposition syrienne dénonce un "massacre" du régime à Idlib

Des manifestants anti-régime dans le province d'Idlib, le 4 mars dernier. [Khalil Ashawi]
Des manifestants anti-régime dans le province d'Idlib, le 4 mars dernier. - [Khalil Ashawi]
L'opposition syrienne a affirmé que le régime et l'aviation russe avaient "massacré" des dizaines de civils lors d'une attaque lundi dans la province d'Idlib. Sa participation aux discussions de Genève est remise en question.

Riad Hijab, coordinateur général du Haut Comité des négociations (HCN), a expliqué que ces violences, en violation de l'accord de cessation des hostilités, conduisaient l'opposition à s'interroger sur l'opportunité de participer à un nouveau cycle de discussions sous l'égide de l'ONU à Genève.

La confusion règne sur la participation du HCN, qui rassemble des groupes clés de l'opposition et de la rébellion. Dans un premier temps, un porte-parole du HCN avait affirmé que l'opposition "acceptait de se rendre à Genève" et qu'il était prévu "que la délégation arrive vendredi".

Cartes russes "erronées"

Riad Hijab a ajouté que les cartes de l'état-major russe sur l'implantation des groupes armés syriens ne correspondaient pas à la réalité. Or cette localisation est cruciale, l'accord de cessation des hostilités entré en vigueur le 26 février ne s'appliquant pas aux islamistes de l'Etat islamique et du Front al Nosra.

Riad Hijab, qui a catégoriquement rejeté la piste d'une solution fédérale avancée ces dernières semaines par la Russie, a réaffirmé que la formation d'une autorité gouvernementale de transition devait être la priorité des priorités des négociations sous l'égide des Nations unies.

Bachar al Assad, a-t-il insisté, devra quitter le pouvoir dès la mise en oeuvre du processus de transition et être traduit devant la justice internationale.

reuters/mre

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Le régime invité à Genève

Le gouvernement syrien a reçu une invitation pour l'ouverture des négociations sur un règlement de la crise syrienne le 14 mars à Genève, a indiqué lundi à l'AFP une source proche de la délégation du régime.

Elle n'a pas précisé le jour de l'arrivée de la délégation gouvernementale syrienne à Genève où doivent se dérouler les négociations indirectes entre le régime du président Bachar al-Assad avec l'opposition.

Dans une interview publiée samedi dans le journal pan-arabe Al-Hayat, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait indiqué que ces pourparlers devraient débuter jeudi 10 mars.

Les discussions prévues seront les premières depuis l'entrée en vigueur le 27 février de l'accord sur la cessation des hostilités conclu entre Américains et Russes.