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Le milliardaire Michael Bloomberg ne sera pas candidat à la Maison Blanche

Michael Bloomberg avait fait planer le doute sur une éventuelle candidature. [Brendan McDermid]
Michael Bloomberg avait fait planer le doute sur une éventuelle candidature. - [Brendan McDermid]
L'ancien maire de New York Michael Bloomberg a annoncé qu'il ne se présenterait pas en candidat indépendant à la présidentielle américaine par crainte de provoquer l'élection de Donald Trump ou de Ted Cruz.

"Il y a une forte chance pour que ma candidature conduise à l'élection de Donald Trump ou du sénateur Ted Cruz", écrit Michael Bloomberg dans un long texte publié sur le site Bloomberg View.

"J'aime trop mon pays pour jouer un rôle dans l'élection d'un candidat qui affaiblirait notre unité nationale et assombrirait notre avenir - et je n'entrerai donc pas la course pour la présidence des Etats-Unis".

Michael Bloomberg, 74 ans, avait laissé filtrer en janvier qu'il envisageait de se présenter en candidat indépendant. Il a été longtemps démocrate avant de devenir républicain en 2001 pour être candidat à la mairie de New York, avant de devenir indépendant en 2007.

Prêt à dépenser un milliard

Dixième fortune des Etats-Unis, à la tête de 36,5 milliards de dollars selon Forbes, il s'était dit prêt à dépenser un milliard pour son éventuelle campagne.

Il explique dans son texte publié lundi qu'en raison du système de suffrage universel indirect il ne pensait pas pouvoir être élu face aux candidats démocrate et républicain.

Or, si aucun candidat n'atteint la majorité des grands électeurs requis pour la présidence, c'est la Chambre des représentants, dominée par les républicains, qui élirait le président américain, ce qui ne pourrait pas lui bénéficier.

afp/mre

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Candidats républicains "extrêmes" critiqués

Dans on texte, Michael Bloomberg critique vertement Donald Trump, qu'il dit connaître depuis des années.

"Il mène la campagne présidentielle la plus clivante et démagogique que j'ai jamais vue, en jouant sur les préjugés et les craintes des gens", écrit-il en condamnant les propos tenus par Donald Trump contre les musulmans et les sans-papiers mexicains.

Quant à Ted Cruz, le sénateur du Texas qui est deuxième dans la course des primaires républicaines, Michael Bloomberg le qualifie de "tout aussi extrême" sur l'immigration.