Différentes dates avaient été avancées pour le début de ces discussions sur un règlement politique en Syrie, où la guerre a fait en cinq ans plus de 270'000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés.
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait évoqué la semaine dernière la date du 10 mars. Mais une source proche de la délégation gouvernementale syrienne a dit avoir "reçu dimanche une invitation de l'ONU la conviant le 14 mars à Genève pour participer aux négociations".
"Bien évidemment la délégation gouvernementale y participera puisqu'elle est invitée", a assuré cette source.
Opposition incertaine
La participation de l'opposition, elle, ne semble pas encore tranchée.
Riad Naassan Agha, porte-parole du Haut comité des négociations (HCN), a déclaré que l'opposition "accepte de se rendre à Genève" dès le 11 mars. Mais quelques heures plus tard, le coordinateur du HCN a annoncé que celui-ci allait "évaluer la situation dans les prochains jours et prendre la décision adéquate".
afp/sbad
La Russie vise toujours l'EI et Al-Nosra
La Russie a déclaré lundi que la trêve entrée en vigueur le 27 février tenait "de manière générale" dans les zones concernées par l'accord de cessation des hostilités. Mais elle a souligné que les bombardements aériens se poursuivraient contre les groupes djihadistes Etat islamique (EI) et Front Al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda), exclus de cet accord initié par la Russie et les Etats-Unis.
Le vice-président américain Joe Biden a déclaré lundi qu'il fallait oeuvrer à un règlement politique en Syrie "aussi difficile" soit-il.
Depuis les premières négociations qui avaient échoué en 2014, la principale pierre d'achoppement reste le sort du président Bachar al-Assad, dont le clan dirige la Syrie depuis plus d'un demi-siècle et qui refuse de quitter le pouvoir.