Les Premiers ministres turc Ahmet Davutoglu et grec Alexis Tsipras ont affiché leur "approche commune" sur ce dossier. "La coopération entre la Turquie et la Grèce est vitale", a souligné le premier ministre turc devant la presse.
Après des tractations laborieuses à Bruxelles, les dirigeants européens s'étaient séparés dans la nuit sans accord définitif mais avec en main de propositions turques nouvelles et inattendues, qu'ils se sont promis d'étudier et de finaliser d'ici dix jours et un prochain sommet prévu les 17 et 18 mars dans la capitale belge.
Contrepartie concernant les migrants économiques
La Turquie a notamment dit qu'elle accepterait la réadmission sur son territoire de tous les migrants arrivés clandestinement en Grèce à condition que les Européens s'engagent, pour chacun d'entre eux, à transférer un réfugié depuis la Turquie vers le territoire de l'UE.
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En échange de cette proposition "choc", la Turquie a promis d'accélérer la mise en oeuvre d'un accord de "réadmission" datant de 2002, qui prévoyait qu'elle reprenne à partir de juin les migrants "économiques" pour les expulser vers leurs pays d'origine.
Ankara et Athènes ont renouvelé mardi par écrit cet engagement.
afp/apyt
La Slovénie veut fermer la route des Balkans
La Slovénie a annoncé mardi qu'elle ne laisserait plus, sauf exceptions "humanitaires", transiter de migrants par son territoire à partir de minuit (mardi 23H00 GMT), avec pour finalité de fermer la route des Balkans.
L'accès à la Slovénie ne sera plus autorisé qu'aux "étrangers remplissant les conditions pour entrer dans le pays", à ceux souhaitant y demander l'asile, ainsi qu'à des migrants sélectionnés "au cas par cas, en fonction de motifs humanitaires et en accord avec les règles de l'espace Schengen", a indiqué un communiqué du ministère slovène de l'Intérieur.