Un nouvel incident a marqué samedi une réunion publique de l'homme d'affaires républicain à l'aéroport international de Dayton, dans l'Ohio. Un homme a réussi à franchir les cordons de sécurité près de la tribune et quatre agents des services secrets se sont aussitôt précipités pour entourer et protéger Donald Trump.
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L'homme, vêtu d'un t-shirt noir et d'un jeans, a été maîtrisé et emmené hors de la salle et l'orateur a pu poursuivre son discours.
Investiture républicaine en jeu
Donald Trump, qui fait figure de favori pour l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis, poursuivait sa campagne samedi par des réunions dans l'Ohio et le Missouri alors que des caucus étaient organisés, notamment dans le Wyoming.
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Le meeting de Chicago a été annulé vendredi après des heurts entre partisans et adversaires du magnat de l'immobilier.
Ces affrontements font suite à une série de violents incidents lors de meetings du milliardaire républicain, lors desquels des manifestants et des journalistes ont été frappés et éjectés.
"Tout à coup, une attaque planifiée est arrivée de nulle part", a déclaré Donald Trump samedi matin à Dayton en évoquant, à propos des organisateurs de la protestation, des "professionnels".
"Bernie, notre ami communiste"
Il affirme que ses propres partisans ont été insultés et "harcelés". "Ils ont été harcelés par ces autres personnes, ces autres personnes qui, soit dit en passant, pour certaines représentaient Bernie, notre ami communiste."
Le candidat à la primaire démocrate, challenger d'Hillary Clinton, se qualifie lui-même de "socialiste démocrate".
Donald Trump est un menteur pathologique
Bernie Sanders n'a pas attendu longtemps avant de répondre aux accusations de Donald Trump : "Comme il le fait presque tous les jours, Donald Trump montre aux Américains qu'il est un menteur pathologique".
reuters/jgal
Un contexte "toxique"
Le président américain Barack Obama a déclaré que les dirigeants politiques "devaient essayer de nous rassembler et ne pas nous monter les uns contre les autres".
Hillary Clinton, qui faisait campagne samedi à St.Louis, dans le Missouri, s'en est pris directement à Donald Trump pour sa "(...) rhétorique conflictuelle" qui, selon elle, encourage l'agressivité et la violence.
Le magnat immobilier a notamment été très critiqué pour avoir appelé à la construction d'un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique afin de lutter contre l'immigration et pour avoir proposé d'interdire temporairement aux musulmans l'entrée aux Etats-Unis.
Ses rivaux Ted Cruz et Marco Rubio ont fait part de leurs critiques, tandis que le quatrième candidat à la primaire républicaine, John Kasich, a déclaré à la presse que Trump avait créé un contexte "toxique".