"Nous considérons que la période de transition doit débuter avec la chute ou la mort de Bachar al-Assad", a indiqué son négociateur en chef.
Cette transition "ne peut pas commencer avec la présence de ce régime ou avec le chef de ce régime encore en place", a ajouté le chef rebelle salafiste Mohammed Allouche.
Processus de paix adopté
Conformément au processus de paix adopté par l'ONU, un gouvernement de transition et une nouvelle constitution doivent être mis en place dans les six mois, à partir de la reprise des discussions de paix lundi à Genève. Des élections législatives et présidentielle doivent ensuite être organisées dans les 12 mois suivants.
L'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura a lui indiqué vendredi qu'il espérait voir une élection présidentielle dans 18 mois en Syrie.
>> Lire : L'ONU espère une élection présidentielle en Syrie dans 18 mois
Le haut comité des négociations (HCN), rassemblant les groupes clés de l'opposition, et dont Mohamed Allouch est le négociateur désigné, insiste sur la "constitution d'un corps transitoire doté de tous les pouvoirs exécutifs" dans lequel Bachar al-Assad "n'a pas sa place".
Assad, une ligne rouge
Pour l'opposition, ce corps exécutif gérera la Syrie jusqu'à des élections générales desquelles doit être exclu, selon elle, l'actuel président syrien.
Mais pour Damas, il est hors de question de discuter de la présidentielle ni du sort de Bachar al-Assad, réélu en 2014 en pleine guerre pour un nouveau septennat.
>> Lire : Le sort de Bachar al-Assad n'est pas négociable à Genève, selon le régime
ats/jgal
Cessation des hostilités depuis le 27 février
Une cessation des hostilités, négociée par les Etats-Unis et la Russie, est entrée en vigueur le 27 février entre le régime et les rebelles en Syrie.
Malgré quelques incidents, elle tient bon et a permis que soit apportée de l'aide aux populations assiégées et d'organiser les discussions de Genève sous de meilleurs auspices.