Les poursuites voulues par le rapporteur des Nations unies (ONU) pour crimes contre l'humanité visent également plusieurs dignitaires du régime.
Selon Marzuki Darusman, Pyongyang préfère investir d'abondantes ressources dans la recherche nucléaire et dans le développement d'armes de destruction massive au détriment de la population qui manque de nourriture tandis que certains citoyens travaillent dans des "conditions proches de l'esclavage".
La Chine en retrait
La délégation de la Corée du Nord a boycotté la séance, tandis que l'Union européenne, les Etats-Unis et le Japon ont soutenu l'appel de Darusman sans toutefois viser nommément le dirigeant nord-coréen.
La Chine, qui reste l'alliée de la Corée du Nord malgré des désaccords récents, a de son côté estimé que la question des droits de l'homme ne devait pas être politisée et réclamé une approche globale dans le dialogue avec Pyongyang.
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