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La réécriture partielle de loi sur le travail divise les syndicats français

Le Premier ministre Manuel Valls et la ministre du Travail Myriam El Khomri ont lâché du lest sur certains points de la révision de la loi sur le travail. [AP Photo/Thibault Camus]
Le Premier ministre Manuel Valls et la ministre du Travail Myriam El Khomri ont lâché du lest sur certains points de la révision de la loi sur le travail. - [AP Photo/Thibault Camus]
Manuel Valls a présenté lundi aux partenaires sociaux une réécriture partielle du projet de réforme du Code du travail. Les syndicats réformistes ont estimé que ces propositions allaient dans le bon sens.

Le Premier ministre et le président Hollande se sont efforcés de donner en partie satisfaction aux syndicats réformistes tout en évitant de remettre totalement en cause les dispositions du projet initial qui tiennent à coeur au patronat.

Selon l'intervention de Manuel Valls, il y a bien un barème des indemnités supplémentaires accordées aux salariés licenciés sans raison réelle et sérieuse. Mais il sera indicatif, conformément au voeu de la CFDT, et non plus impératif comme initialement prévu.

En matière de licenciements économiques, le gouvernement maintient l'évaluation des motifs au niveau national, mais prévoit des garde-fous contre les abus.

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L'Union professionnelle artisanale (CFDT, CFRTC, CGC) a estimé que les propositions de réécriture du projet allaient dans le bon sens.

En revanche, la CGT et Force ouvrière ont déclaré sur leurs comptes Twitter qu'elles exigeaient toujours le retrait de ce texte contesté jusqu'au sein du Parti socialiste au pouvoir.

agences/sbad

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Des garanties réclamées

La France doit devenir plus attractive pour les investisseurs internationaux, d'où le périmètre national", a expliqué Manuel Valls. "Mais il doit y avoir des garanties: les grands groupes ne pourront pas provoquer artificiellement des difficultés économiques sur leur site français pour justifier un licenciement sans être sanctionnés", a-t-il ajouté.

"C'est donc à un nouveau départ de ce texte que j'appelle", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls en présentant aux partenaires sociaux une version amendée du projet de loi qui avait fait descendre dans la rue des centaines de milliers de Français la semaine dernière.