Tirant les conséquences de son cuisant échec à la primaire organisée dans son Etat natal, Marco Rubio a annoncé renoncer à briguer l'investiture républicaine pour la présidence des Etats-Unis.
Le magnat immobilier remporte aussi les primaire de l'Illinois et de la Caroline du Nord. Dans l'Ohio, Donald Trump n'a en revanche pas réussi à battre John Kasich, le gouverneur de cet Etat ainsi remis en selle avec sa première victoire dans la primaire républicaine.
Clinton accroît son avance
L'establishment républicain pourrait maintenant reporter toute son attention sur John Kasich, qui reste toutefois très loin de Donald Trump en termes de délégués malgré les 66 que lui apporte sa victoire dans l'Ohio.
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Côté démocrate, l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton l'a emporté face au sénateur du Vermont Bernie Sanders en Floride, dans l'Ohio et en Caroline du Nord, ce qui devrait considérablement accroître son avance sur son rival en termes de délégués.
Au terme de ce second "Super Tuesday", plus de la moitié des délégués auront été choisis en vue des conventions d'investiture cet été.
Deux candidats démocrates et trois républicains sont désormais encore en lice. Les résultats de mardi ne vont pas consacrer définitivement de vainqueur, mais ils donneront aux favoris une idée de la vitesse à laquelle ils pourront atteindre la ligne d'arrivée.
"Winner takes all"
La journée est plus marquante côté républicains, car les règles changent: le candidat en tête peut remporter tous les délégués, au lieu d'une proportionnelle obligatoire comme chez les démocrates.
En Floride, le vainqueur empochera ainsi 99 délégués d'un coup, sur les 1237 requis pour emporter l'investiture.
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