Les dernières cabanes de la zone, où étaient auparavant installés un millier de migrants selon les autorités, ont été enlevées dans l'après-midi, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Sur cette étendue de 7,5 hectares ne subsistent plus que quelques "lieux de vie" que les autorités françaises s'étaient engagées à préserver.
Sort incertain de la partie nord de la "jungle"
Selon des associations, 80% des migrants se seraient réinstallés dans la partie nord de la "jungle".
Plusieurs associations d'aide aux migrants ont mis en garde le gouvernement français mercredi contre toute tentative de démanteler maintenant la partie nord de la "jungle", ce qui serait "inacceptable" à leurs yeux.
Le gouvernement n'a pas précisé à ce stade ses intentions concernant la partie nord de la "jungle". La préfecture a toutefois affirmé à plusieurs reprises qu'elle entendait limiter ses capacités à 2000 personnes, uniquement dans les hébergements en dur de deux centres d'accueil.
afp/espa
Entre 3700 et 7000 migrants vivent dans le bidonville
Selon différentes sources, entre 3700 et 7000 migrants au total, surtout syriens, afghans et soudanais, sont installés dans le bidonville, dans l'espoir d'un passage vers la Grande-Bretagne.