Ce groupe d'activistes kurdes se présente comme dissident du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le TAK précise que l'attentat était un "acte de vengeance" motivé par les opérations de sécurité menées par l'armée turque dans le sud-est du pays depuis le mois de juillet et qui ont fait des centaines de victimes.
"Cette action a été menée pour venger les 300 kurdes tués à Cizre (sud-est de la Turquie) et nos civils blessés", indique la déclaration.
Forces de sécurité visées
L'attentat visait les forces de sécurité turques. Il n'entendait pas tuer des civils, ajoute le groupe, tout en reconnaissant que de telles victimes étaient inévitables.
"Nous voulons présenter nos excuses pour les pertes civiles qui n'ont rien à voir avec la sale guerre menée par l'Etat fasciste turc", précise également le TAK.
Le TAK avait déjà revendiqué un attentat à la voiture piégée qui avait tué 29 personnes à Ankara le 17 février.
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agences/ther
Une femme, auteure de l'attaque
Le groupe TAK a diffusé la photo d'une femme, âgée de 24 ans, présentée comme l'auteure de l'attaque de dimanche 13 mars à Ankara, confirmant ainsi l'identité de la "kamikaze" publiée par les autorités turques.
Selon le ministère turc de l'intérieur, cette femme a été entraînée en Syrie par les Unités de protection du peuple (YPG), bras armé du principal parti kurde de Syrie que la Turquie considère comme un mouvement terroriste.