Plusieurs Etats membres craignent une illégalité de la mesure phare du plan en négociation, qui prévoit un renvoi de tous les nouveaux migrants arrivant en Grèce depuis la Turquie, y compris les demandeurs d'asile. D'autres redoutent d'aller trop loin dans les contreparties promises à Ankara.
Le sommet réuni à Bruxelles ne devait aborder la brûlante crise migratoire que dans la soirée, lors d'un dîner qui s'annonce tendu. Les Européens recevront ensuite vendredi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.
"Optimisme prudent"
"Je suis prudemment optimiste, mais pour parler franchement, je suis plus prudent qu'optimiste", a résumé le président du Conseil européen Donald Tusk, chargé par les 28 de négocier avec Ankara, malgré les courts-circuitages de Berlin.
Un accord avec la Turquie permettrait d'arrêter les flux de migrants "en trois, quatre semaines", a lui souligné le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.
afp/kg