Les négociations sont rendues plus compliquées encore par la proclamation d'une région fédérale kurde dans le nord du pays.
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L'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura doit rencontrer séparément les délégations du régime de Damas et de l'opposition regroupée au sein du Haut comité des négociations (HCN). Il pourrait aussi voir une délégation baptisée "Groupe de Moscou et du Caire" comprenant des opposants et des personnalités syriennes soutenues par Moscou.
Organe de transition
La feuille de route internationale prévoit la constitution d'un organe de transition dans six mois, la rédaction d'une nouvelle Constitution et des élections législatives et présidentielle dans 18 mois.
Mais les interprétations sur cet organe de transition (gouvernement d'union élargi selon Damas, autorité aux pleins pouvoirs et excluant le président Bachar al-Assad selon l'opposition) constituent un des principaux points de blocage.
ats/kkub
L'opposition très bien préparée
Sur un ton inhabituellement positif, Staffan de Mistura s'est félicité jeudi soir de discussions "intensives" avec le HCN, qu'il recevait pour la deuxième fois depuis le début des pourparlers indirects avec le régime de Damas et l'opposition.
"Nous avons eu des discussions très substantielles sur la transition politique", a déclaré le diplomate, qui s'est dit "impressionné par la préparation" de l'opposition. "J'espère que j'obtiendrai la même clarté de la part du gouvernement", a-t-il ajouté.