Pour la première fois, une évaluation du nombre de victimes a été lancée par une unité de l'OIM dans six pays traversés par les migrants. Elle a été présentée vendredi à Genève.
Financée notamment par la Direction du développement et de la coopération (DDC), elle a été menée auprès de milliers de migrants et réfugiés en Croatie, en Slovénie, en Macédoine, en Grèce, en Hongrie et en Serbie.
Abus cumulés
Plus de 7% au total ont indiqué avoir été touchés par le trafic ou des exploitations pendant leur voyage, sous forme de travail ou activités non rémunérés, de travail forcé, de propositions de mariage forcé pour 2,5% des femmes mais aussi pour des hommes ou de rétention par des acteurs autres que des autorités.
Des personnes ont dû faire face à plusieurs de ces abus.
Un responsable de l'OIM estime que le nombre des victimes de trafic humain et d'exploitations pourrait être beaucoup plus important encore.
ats/kkub
Vente d'organes
Parmi les migrants interrogés, 0,9% ont indiqué qu'ils s'étaient vu offrir de l'argent contre des dons de sang ou de parties de leur corps.