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Un juge bloque à nouveau la nomination de l'ex-président Lula comme ministre

L'ex-président Lula à la tribune durant la manifestation de soutien à la présidente Dilma Rousseff, le 18 mars à Sao Paulo. [Andre Penner]
L'ex-président Lula à la tribune durant une manifestation de soutien à la présidente Dilma Rousseff, le 18 mars à Sao Paulo. - [Andre Penner]
Un juge de la Cour suprême fédérale du Brésil a bloqué vendredi la nomination de l'ex-président Lula au gouvernement, ce qui permet à un autre juge fédéral de poursuivre ses investigations.

Le juge Gilmar Mendes a ordonné que l'enquête pour corruption à l'encontre de l'ancien chef de l'Etat (2003-2010) soit menée par la justice ordinaire,c'est-à-dire par le juge Sergio Moro, lequel soupçonne Luiz Inacio Lula da Silva de "corruption" et "blanchiment d'argent" dans le cadre de du scandale Petrobras.

>> Lire aussi : Le gouvernement brésilien fait appel de la suspension de la nomination de Lula

"Fraude à la Constitution"

Dans sa décision, citée par l'agence d'Etat Agencia Brasil, le juge critique l'entrée jeudi de l'icône de la gauche brésilienne au gouvernement comme "une forme d'obstruction des mesures judiciaires". Elle "pourrait constituer une fraude à la Constitution".

Cette décision devra être confirmée ou infirmée par la majorité des juges de la Cour suprême fédérale, à une date encore inconnue. Elle peut aussi être contestée en appel devant cette cour.

ats/kkub

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La gauche manifeste pour défendre Dilma Rousseff

Les manifestations de la gauche brésilienne en défense de la présidente Dilma Rousseff ont rassemblé vendredi 267'000 personnes dans 55 villes du pays, selon des estimations de la police ville par ville compilées par le site d'information G1.

L'ex-président brésilien a dénoncé devant une foule de partisans à Sao Paulo les attaques contre la gauche, en prévenant: "Nous n'allons pas accepter un coup d'Etat".

Dimanche, les manifestations de l'opposition réclamant le départ de la présidente avaient rassemblé trois millions de Brésiliens. selon la police.