Sept Italiennes parmi les victimes de l'accident de car en Espagne
L'identité des 13 victimes de l'accident de car de dimanche à Tarragone a pu être établie. Il s'agit de sept Italiennes, deux Allemandes, une Française, une Roumaine, une Autrichienne et une Ouzbèke. Une Suissesse a été blessée.
L'accident s'est produit vers 6h à Freginals, à 150 km de Barcelone. Le conducteur de l'autocar a heurté le garde-fou sur la droite de la route et a donné un coup de volant à gauche si violent que le car s'est retrouvé sur l'autre voie de l'autoroute, a expliqué la police.
Le véhicule a ensuite percuté un véhicule qui venait en sens inverse et dont les deux occupants ont été blessés. Le chauffeur, 62 ans, a survécu à l'accident et il a été testé négatif aux contrôles de drogue et d'alcoolémie. Il n'a pas pu être entendu par un juge d'instruction lundi car il a dû être hospitalisé en soins intensifs.
34 blessés
Le car transportait une soixantaine de passagers, dont 34 ont été blessés. Les victimes étaient pour la plupart inscrites dans des universités de Catalogne dans le cadre du programme d'échanges européen Erasmus. Elles étaient agées de 19 à 25 ans.
Le Département fédéral des affaires étrangères a indiqué qu'une Suissesse avait été blessée et qu'elle avait pu sortir de l'hôpital. Dans le communiqué, Didier Burkhalter a aussi exprimé sa profonde compassion aux victimes.
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agences/boi
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Minutes de silence
Devant les portes d'un bâtiment du XIXe siècle de l'Université de Barcelone, des dizaines de personnes ont observé à la mi-journée cinq minutes de silence, rompu par le chant d'un violoncelle. "Toute la ville de Barcelone pleure", a déclaré aux médias la maire de la ville, Ada Colau.
A Madrid, le roi Felipe VI avait également observé dans la matinée une minute de silence en hommage aux victimes.
Les familles arrivaient progressivement lundi au funerarium de Tortosa, aussitôt accueillies par des équipes de psychologues et protégées des médias par la police.
Chauffeur endormi?
Selon le responsable catalan de l'Intérieur, "les temps de repos ont été respectés d'après le tachygraphe. Mais la question est de savoir si pendant ces temps de repos le chauffeur s'était reposé suffisamment".
"Il semble que le pauvre s'est endormi", a commenté, très affecté, le père d'une étudiante italienne de 22 ans décédée, devant les journalistes à Tortosa.