![Les JO brésiliens ont dû faire face à de nombreux problèmes: construction, crise économique, Zika et maintenant la crise politique qui touche la présidente. [Sergio Moraes]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/erbher-27814081.image?w=1280&h=720 "Les JO brésiliens ont dû faire face à de nombreux problèmes: construction, crise économique, Zika et maintenant la crise politique qui touche la présidente. [Sergio Moraes]")
Le CIO reste confiant pour les JO malgré la crise politique au Brésil
A cinq mois des JO au Brésil, le CIO a indiqué lundi suivre "de très près les événements politiques". La présidente brésilienne Dilma Rousseff est suspendue aux travaux des députés qui examinent sa demande de destitution.
"Nous sommes très confiants dans le fait que grâce à cet effort conjoint des Brésiliens et du mouvement olympique, le Brésil offrira au monde d'excellents jeux Olympiques, dont tout le pays pourra être fier", a précisé le Comité international olympique (CIO).
Le Brésil, première économie d'Amérique latine, hôte des jeux Olympiques de Rio (5-21 août), est paralysé par une récession historique et les retombées politiques et judiciaires du scandale de corruption Petrobras, qui touche de plein fouet le Parti des travailleurs au pouvoir.
Nouvelle manifestation attendue
Lundi, la gauche brésilienne, en pleine tempête politico-judiciaire, se battait sur deux fronts, une commission parlementaire étudiant la destitution éventuelle de la présidente Dilma Rousseff, tandis que son prédécesseur et mentor, Lula, faisait tout pour redevenir ministre.
Une nouvelle manifestation pour réclamer le départ de la présidente a été convoquée à Brasilia lundi.
afp/sbad
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68% des Brésiliens favorables au départ de Rousseff
La Commission spéciale des 65 députés chargée de rendre un premier avis sur sa destitution devait reprendre vers 17H00 (20h00 GMT) ses travaux entamés vendredi.
Selon les médias brésiliens, elle va dévoiler le calendrier de ses réunions qu'elle pourrait boucler d'ici un mois.
Quelque 68% des Brésiliens sont favorables à une destitution de Mme Rousseff, soit huit points de plus qu'en février, selon un sondage Datafolha publié samedi.