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La justice valide les écoutes ayant mené à l'inculpation de Sarkozy

Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir des informations couvertes par le secret dans l'instruction. [AFP - Emmanuel Dunand]
Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir des informations couvertes par le secret dans l'instruction. - [AFP - Emmanuel Dunand]
La Cour de cassation, plus haute instance judiciaire de France, a validé mardi les écoutes téléphoniques qui ont mené à l'inculpation de l'ex-président Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d'influence.

L'ex-chef de l'Etat est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir d'un ancien magistrat des informations couvertes par le secret, en contrepartie d'un poste de prestige. Cette décision fait planer sur Nicolas Sarkozy la menace d'un procès qui compromettrait ses ambitions de nouvelle candidature à l'Elysée en 2017.

Nicolas Sarkozy a été mis en examen en février pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.

Un financement libyen avancé

Les soupçons de trafic d'influence sont apparus au détour d'une enquête sur des accusations de financement libyen de la campagne électorale de Nicolas sarkozy en 2007, poussant la justice à placer sur écoutes deux téléphones utilisés par l'actuel président des Républicains.

Les juges le soupçonnent d'avoir cherché à faciliter la promotion à Monaco de Gilbert Azibert, alors avocat général à la Cour de cassation, en échange de renseignements sur l'avancée du dossier sur des soupçons d'abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt, pour lequel il a bénéficié d'un non-lieu.

afp/mo

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