"Cette décision extrêmement difficile a été prise après l'accord qui va conduire au renvoi forcé de migrants et demandeurs d'asile", a expliqué l'ONU Médecins Sans Frontières (MSF).
Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait également annoncé mardi avoir suspendu "certaines de ses activités" dans les hotspots grecs, qui sont au total cinq sur les îles égéennes, "conformément à notre politique qui s'oppose à la détention obligatoire" des demandeurs d'asile.
HCR et MSF vont notamment cesser d'aider aux transferts des migrants par bus des côtes jusqu'aux hotspots.
Refus de "complicité"
"Continuer à travailler à Moria nous rendrait complice d'un système que nous considérons à la fois injuste et inhumain", a relevé Marie Elisabeth Ingres, chef de mission de l'ONG en Grèce.
MSF s'était déployée depuis juillet à Moria pour y apporter une assistance médicale, un soutien psychologique, du matériel d'hygiène et y mener des travaux d'assainissement.
agences/hend