Ce blocage du trafic près de la bourgade de Polykastro (25 kilomètres de la frontière) alimentait dans la soirée des tensions avec les automobilistes et camionneurs bloqués, selon les télévisions grecques.
Des forces anti-émeutes ont été déployées près des barrages, mais dans l'immédiat sans disperser les protestataires.
Près de 50'000 migrants et réfugiés sont bloqués en Grèce depuis la fermeture fin février de la route des Balkans décidée par les pays limitrophes et l'Autriche. Selon leur statut, ils peuvent être soit expulsés en tant que migrants économiques, soit intégrés aux plans européens de répartition en Europe, soit demander l'asile en Grèce.
Depuis l'accord avec la Turquie, les migrants sur les îles, et notamment à Lesbos où se trouve un envoyé spécial de la RTS, craignent désormais la police.
Traitements dégradants en Hongrie
En Hongrie, des ONG ont accusé les autorités d'infliger des "traitements dégradants" aux migrants dans les camps, gardés par des chiens et des surveillants, mis en place par le Premier ministre de droite Viktor Orban ouvertement hostile à l'accueil de réfugiés.
Ces conditions d'accueil sont d'autant plus éprouvantes qu'elles touchent des personnes qui ont souvent déjà été victimes de violences, voire de tortures, souligne ce rapport intitulé "De la torture à la détention", fruit de 18 mois d'enquête en Hongrie, de juillet 2014 à janvier 2016.
ats/sbad
La route de l'Arctique fermée
La Finlande a annoncé mercredi avoir signé avec la Russie un accord pour interdire le franchissement de leur frontière septentrionale aux migrants, lesquels voient ainsi se refermer la route de l'Arctique vers l'espace Schengen.