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Aucun migrant n'aurait débarqué sur les îles grecques depuis 24 heures

Une patrouille des gardes-côtes grecs au large de l'île de Lesbos le 21 mars dernier. [AP Photo/Keystone - Petros Giannakouris]
Une patrouille des gardes-côtes grecs au large de l'île de Lesbos le 21 mars dernier. - [AP Photo/Keystone - Petros Giannakouris]
Aucune arrivée de migrants n'a été enregistrée au cours des dernières 24 heures sur les îles grecques, pour la première fois après l'entrée en vigueur dimanche de l'accord UE-Turquie, ont indiqué jeudi les autorités.

Cet arrêt des flux, alors que la Turquie s'est engagée à mieux lutter contre les passeurs opérant au départ de ces côtes, pourrait aussi résulter de la météo, le vent ayant soufflé en tempête depuis mercredi sur la mer Égée.

Reste que la tendance est à la baisse depuis l'entrée en vigueur de l'accord UE/Turquie, qui prévoit le renvoi dans ce pays des nouveaux arrivants sur les îles grecques, y compris les demandeurs d'asile syriens. Après un pic lundi, à 1662, les arrivées comptabilisées ont reculé à 600 mardi et 260 mercredi.

Droit d'asile remis en question?

Profitant de ce répit, les autorités grecques s'employaient à mettre en place l'accord, qui va nécessiter une logistique complexe avec le déploiement prévu de 4000 agents, en majorité forces de sécurité et experts de l'asile.

La tâche des autorités grecques est compliquée par la levée de boucliers des humanitaires contre un accord dénoncé comme violant l'esprit, sinon la lettre, du droit d'asile.

afp/dk

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Un accord qui déplaît aux ONG et à l'ONU

Trois ONG, dont Médecins sans frontières (MSF), ont annoncé mercredi cesser leur assistance médicale et matérielle dans les cinq centres d'enregistrement de migrants établis sur les îles égéennes

Ces ONG refusent de cautionner la transformation de ces "hotspots" en centres de détention pour les nouveaux arrivants soumis à l'accord UE-Turquie.

Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) y a aussi suspendu "certaines de ses activités" depuis mardi.