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Après l'attaque en Côte d'Ivoire, quatre pays renforcent leur collaboration

La population de Grand-Bassam a manifesté après les attaques terroristes, revendiquées par Aqmi. [SIA-KAMBOU]
La population de Grand-Bassam a manifesté après les attaques terroristes, revendiquées par Aqmi. - [SIA-KAMBOU]
Les ministres de la Sécurité de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal ont décidé jeudi à Abidjan de renforcer les relations entre leurs services face à la menace djihadiste régionale.

Les ministres ont décidé de "mutualiser leurs efforts" en instituant des rencontres régulières afin de "mettre à jour les informations", dans la cadre d'une "unité d'action" et d'une "collaboration systématique", selon un communiqué officiel publié au terme de leur réunion de 48 heures.

Les quatre ministres - Hamed Bakayoko (Côte d'Ivoire), Simon Compaoré (Burkina), Salif Traoré (Mali) et Abdoulaye Daouda Diallo (Sénégal) - ont également appelé à "accélérer la création de la carte d'identité biométrique" qui permettra "la traçabilité des mouvements de part et d'autres des frontières".

Attentat à Grand-Bassam

La réunion d'Abidjan s'est ouverte au lendemain de la publication par les autorités ivoiriennes de l'identité du principal suspect de l'attaque djihadiste du 13 mars, qui a fait 19 morts à Grand-Bassam, une station balnéaire ivoirienne.

Quinze personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attaque perpétrée à Grand-Bassam, en réponse à l'opération antijihadiste au Sahel menée par la France et ses alliés.

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afp/sbad

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