Monseigneur Barbarin a fait cet acte de contrition lors d'une messe mercredi soir à Lyon (centre-est), la ville dont il est l'archevêque.
Citant le pape François, il s'est déclaré "dans l'obligation d'assumer tout le mal commis par quelques prêtres et de demander personnellement pardon pour les dommages qu'ils ont causés en abusant sexuellement des enfants". Il a précisé qu'il n'était pas évêque "au moment de ces faits abominables".
Pour les victimes, "le problème reste entier"
Le scandale porte sur plusieurs agressions sexuelles commises sur de jeunes scouts entre 1986 et 1991 par un prêtre de la région lyonnaise.
Ce dernier, en activité jusqu'en août 2015, a été inculpé le 27 janvier après avoir reconnu les faits. Ses victimes ont porté plainte pour "non dénonciation" contre plusieurs responsables du diocèse de Lyon, dont l'archevêque, qui a reconnu avoir été informé en 2007 de ces agissements.
"C'est toujours positif de demander pardon mais le problème reste entier sur le fait d'avoir laissé ces prêtres en poste auprès des enfants", a réagi Bertrand Virieux, un des porte-parole de l'association "La Parole Libérée" qui réunit des victimes du prêtre lyonnais.
afp/apyt