Cette arrestation a permis de "mettre en échec un projet d'attentat en France à un stade avancé", a-t-il précisé. Mais "aucun élément tangible ne lie ce projet aux attentats de Paris et de Bruxelles", a précisé le ministre dans une déclaration à la presse.
Le suspect avait été condamné en juillet 2015 en son absence à Bruxelles avec Abdelhamid Abaaoud, abattu par la police après les attentats de novembre à Paris, dans un procès de filière djihadiste vers la Syrie.
A la suite de cette interpellation, des perquisitions menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) étaient en cours dans la soirée dans un immeuble d'Argenteuil (Val-d'Oise), en région parisienne.
Des "opérations de déminage étaient également en cours afin que les policiers puissent procéder à la perquisition de l'appartement, du parking et des parties communes dans des conditions optimales", a ajouté le ministre. Un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l'immeuble.
L'homme interpellé, un Français, "est suspecté d'être impliqué à un haut niveau dans ce projet. Il évolue au sein d'un réseau terroriste qui projetait de frapper notre pays", a-t-il ajouté sans plus de précision.
agences/sbad
Plusieurs semaines d'enquêtes
"Cette arrestation est le fruit d'une enquête minutieuse conduite depuis plusieurs semaines, qui a mobilisé d'importants moyens de surveillance physique et technique, ainsi qu'une coopération étroite et constante entre services européens", a précisé le ministre.
Les investigations confiées à la DGSI sont conduites sous l'autorité d'un juge d'instruction antiterroriste, a indiqué le parquet de Paris, qui n'a souhaiter communiquer aucun élément supplémentaire pour préserver l'enquête en cours.