"Nous avons eu des résultats pour retrouver les terroristes et, aussi bien à Bruxelles qu'à Paris, il y a eu un certain nombre d'arrestations", a déclaré François Hollande en recevant l'ex-président israélien Shimon Peres à Paris.
"Nous savons qu'il y a d'autres réseaux", a-t-il ajouté. "Parce que même si celui qui a commis les attentats de Paris et de Bruxelles est en voie d'être anéanti (...), il y a toujours une menace qui pèse", a-t-il insisté.
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Kamikazes associés aux commandos de Paris
Les trois kamikazes de Bruxelles ont été directement associés aux commandos de Paris et ont sans doute accompagné Salah Abdeslam dans sa cavale. Ce dernier, arrêté le 18 mars dernier, devra répondre de sa participation aux attaques du 13 novembre à Paris, mais refuse de coopérer avec les enquêteurs belges depuis les attentats de Bruxelles.
Le procureur fédéral belge comptait sur la collaboration de ce suspect-clef pour mettre en place les pièces d'un puzzle "loin d'être terminé", avait-il déclaré lundi.
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agences/jvia
Arrestations en France et en Belgique
En deux jours, les autorités belges ont mis la main sur près d'une dizaine de personnes suspectées d'être liées au terrorisme, dont trois vendredi matin dans les communes bruxelloises de Schaerbeek, Forest et Saint-Gilles.
La justice belge ne fait toutefois à ce stade aucun recoupement avec les deux suspects encore en fuite des attentats de mardi, apparaissant sur des images de vidéosurveillance mais non identifiés.
En France, l'arrestation d'un homme jeudi a permis de "mettre en échec un projet d'attentat à un stade avancé" à Argenteuil, avait déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Mais "aucun élément tangible ne lie ce projet aux attentats de Paris et de Bruxelles", avait-il précisé.