L'explosion s'est produite devant l'entrée d'un parc et à quelques dizaines de mètres d'une zone de jeux pour enfants. "La plupart des morts et des blessés sont des femmes et des enfants", a déclaré un responsable de la police.
Les opérations de secours se poursuivent", a précisé en fin de soirée un haut responsable de la ville, ajoutant que plus de 50 enfants avaient été blessés. "Nous avons requis l'aide de l'armée. Des militaires ont atteint le site et aident pour les secours et la sécurité", a-t-il dit.
Chrétiens ciblés
L'attaque a été revendiquée par les talibans de la faction Jamaat-ul-Ahrar qui précisent avoir "ciblé les chrétiens" qui célébraient le dimanche de Pâques dans le parc Gulshan-e-Iqbal.
La minorité chrétienne du Pakistan - environ 2% de la population de ce pays majoritairement musulman sunnite de 200 millions d'habitants- est occasionnellement la cible de groupes islamistes armés. Des églises ont déjà été attaquées à Lahore au cours des dernières années.
agences/jvia
Bug du "safety check" de Facebook
Comme après les attentats récents à Paris, à Bruxelles ou encore au Nigeria, le réseau social Facebook a réactivé son outil permettant aux utilisateurs de signaler qu'ils sont en sécurité après l'explosion à Lahore.
Or, selon des témoignages sur les réseaux sociaux, l'application a demandé à de nombreux utilisateurs localisés hors du Pakistan au moment du drame, notamment en Suisse, en France, en Allemagne, en Inde ou en Egypte, s'ils se trouvaient bien en sécurité.
Facebook a reconnu le problème et s'en est excusé, sans toutefois fournir d'explication technique.