L'attentat a été revendiqué par les talibans pakistanais, qui ont déclaré avoir visé spécifiquement la communauté chrétienne. Mais selon l'inspecteur de police adjoint Haider Ashraf, la majorité des victimes sont musulmanes.
Selon un responsable des services de secours, le bilan s'établissait tôt lundi matin à 72 morts, parmi lesquels 29 enfants, ainsi que 7 femmes et 36 hommes. Quelque 340 blessés ont été signalés, dont 25 dans un état grave.
La déflagration s'est produite dans le parc Gulshan-e-Iqbal, proche du centre de cette ville de 10 millions d'habitants, particulièrement bondé en ce jour de printemps où la minorité chrétienne célébrait le dimanche de Pâques.
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Proche de l'aire de jeux pour enfants
Le kamikaze "s'est fait exploser près de l'aire de jeux pour enfants, où ils faisaient de la balançoire", a indiqué un haut responsable administratif de Lahore. Des billes métalliques ont été retrouvées. Secouristes et volontaires ont dans un premier temps porté assistance aux blessés au milieu des flaques de sang et des débris.
Un médecin a décrit des scènes d'horreur à l'hôpital Jinnah, où des blessés étaient soignés à même le sol et dans les couloirs. La situation demeurait chaotique lundi matin alors que les familles et les journalistes affluaient dans l'établissement.
Un deuil de trois jours a été décrété dans la province du Pendjab, dont Lahore est la capitale.
Nombreuses condamnations
La jeune lauréate pakistanaise du prix Nobel de la paix Malala Yousafzaï s'est dite "accablée par cette tuerie dénuée de sens".
Les Etats-Unis ont également condamné un "effroyable acte terroriste", et la France a réaffirmé sa volonté de "continuer à combattre partout le terrorisme".
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a évoqué pour sa part un "acte de terrorisme épouvantable".
afp/fme
Excuses de Facebook après un bug de son "Safety Check"
Le réseau social Facebook a présenté ses excuses dimanche après un dysfonctionnement de son application "Safety Check" (contrôle de sécurité) qui a envoyé une notification à des utilisateurs dans le monde entier.
De la Belgique à Hawaï, en passant par l'Egypte ou Hong Kong, des utilisateurs de Facebook ont reçu une notification de cette application permettant de signaler à ses amis qu'on est en sécurité après une catastrophe naturelle ou un attentat survenus à proximité.
"Ce type de bug est contraire à notre intention. Nous avons rapidement pris des mesures pour résoudre ce problème et nous présentons nos excuses à tous ceux qui ont reçu cette notification par erreur", a expliqué le groupe américain.