L'Airbus A-320, qui transportait au total 55 passagers, assurait la liaison entre la ville côtière égyptienne d'Alexandrie (nord) et le Caire avant d'être détourné vers Larnaca, dans le sud de l'île méditerranéenne de Chypre.
Après avoir libéré la majorité de ses otages, le pirate de l'air retenait encore à bord en début d'après-midi sept personnes: le commandant de bord, son second, une hôtesse de l'air, un officier de sécurité d'EgyptAir et trois passagers, selon le ministre égyptien de l'Aviation civile.
Passagers sains et saufs
Peu après, le détournement a pris fin avec l'arrestation du pirate de l'air, a annoncé le porte-parole de la présidence chypriote. Tous les derniers passagers retenus dans l'avion sont sortis sains et saufs, a ajouté le porte-parole.
Le pirate de l'air est de nationalité égyptienne et a été jugé "psychologiquement instable", a indiqué le ministère chypriote des Affaires étrangères.
Pas du terrorisme
Après l'atterrissage de l'avion à Larnaca et la libération sans heurt de la majorité des passagers, le preneur d'otages avait demandé à voir son ex-compagne chypriote. Le pilote avait annoncé à la tour de contrôle qu'un homme menaçait de faire détonner une ceinture bourrée d'explosifs, le forçant à se dérouter sur Larnaca, selon l'aviation civile égyptienne. L'avion a été autorisé à atterrir à 8h30 (5h30 GMT).
Vrais explosifs?
"Il n'avait ni pistolet ni aucune arme. Nous ne savons pas encore si sa ceinture d'explosifs est réelle mais nous avons considéré qu'elle l'était pour la sécurité des passagers", a dit le ministre égyptien de l'Aviation civile.
Le président chypriote Nikos Anastasiades, s'exprimant lors d'une conférence de presse aux côtés de Martin Schultz, le président du Parlement européen, a confirmé que l'événement n'était "pas lié au terrorisme".
Il s'est même permis de rire de la situation qui impliquerait l'ex-femme du preneur d'otages:
agences/cab/olhor