Déjà condamné en Belgique dans une affaire de terrorisme et soupçonné d'avoir séjourné dans les rangs du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, Reda K. a notamment été mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle, ont indiqué des sources proches de l'enquête.
Il avait été arrêté jeudi en région parisienne.
Armes à son domicile
Une perquisition menée le même jour dans l'appartement qu'il occupait à Argenteuil (Val-d'Oise) a permis de mettre la main sur des armes, dont cinq fusils d'assaut Kalachnikov, ainsi que des explosifs.
Ces opérations ont contribué à "mettre en échec un projet d'attentat en France, conduit à un stade avancé", avait alors déclaré le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Le suspect, âgé de 34 ans et de nationalité française, "évoluait au sein d'un réseau terroriste qui projetait de frapper la France", avait-il précisé.
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"A ce stade des investigations, si aucune cible précise projetée n'a pu être identifiée, tout laisse néanmoins à penser que la découverte de cette cache a permis d'éviter la commission d'actions d'une extrême violence", a déclaré le procureur de Paris François Molins mercredi lors d'une conférence de presse.
ats/kkub