Un accord doit être trouvé avant le 2 mai, faute de quoi l'Espagne retournera aux urnes.
A l'issue d'un entretien qualifié de "cordial", le dirigeant socialiste Pedro Sanchez et le chef de Podemos Pablo Iglesias ont convenu de reprendre "un dialogue" à trois, incluant le parti de centre droit Ciudadanos.
"La nouvelle du jour, c'est que Podemos a dit 'oui' à l'entrée en négociations avec le parti socialiste et Ciudadanos", a annoncé à la presse Pedro Sanchez, professeur d'économie de 44 ans à la tête du parti socialiste espagnol (PSOE).
Prêt à renoncer
"Je prendrai la tête du groupe de négociateurs de Podemos pour négocier cet accord", a indiqué Pablo Iglesias en conférence de presse. "Si ma présence au gouvernement est un problème pour le parti socialiste, je suis prêt à (...) ne pas faire partie de ce gouvernement afin de créer une coalition progressiste", avait-il ajouté.
Podemos avait toujours exclu, jusqu'à présent, d'entrer dans un gouvernement auquel participerait Ciudadanos.
ats/kkub