En coulisses chaque camp était engagé dans une course effrénée pour rallier des députés à la date du vote, prévu mi-avril.
"L'impeachment est inscrit dans la Constitution, mais ici nous parlons d'un cas très concret, sans crime de responsabilité, et cela s'appelle un coup d'Etat", a lancé Dilma Rousseff au palais présidentiel, sous les vivats de ses partisans criant "il n'y aura pas de coup d'Etat!".
Fragilisée
Malgré son air combatif, la présidente est plus que jamais fragilisée au lendemain du divorce de son principal allié, le parti centriste PMDB du vice-président Michel Temer, qui ne cache plus sa hâte de la remplacer en cas de destitution.
Dilma Rousseff n'est pas visée directement par l'enquête sur le scandale de corruption Petrobras qui éclabousse son parti mais tout autant le PMDB.
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L'opposition l'accuse toutefois d'avoir maquillé les comptes de l'Etat pour cacher l'ampleur des déficits publics en 2014, année de sa réélection, puis en 2015.
ats/kkub