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La présidente brésilienne Dilma Rousseff dénonce un "coup d'Etat"

La présidente brésilienne Dilma Rousseff, photographiée le 30 mars à Brasilia. [Fernando Bizerra Jr.]
Dilma Rousseff, photographiée le 30 mars à Brasilia. - [Fernando Bizerra Jr.]
La présidente brésilienne Dilma Rousseff a dénoncé mercredi un "coup d'Etat" de l'opposition qui veut la destituer, deux semaines avant un vote crucial sur la question.

En coulisses chaque camp était engagé dans une course effrénée pour rallier des députés à la date du vote, prévu mi-avril.

"L'impeachment est inscrit dans la Constitution, mais ici nous parlons d'un cas très concret, sans crime de responsabilité, et cela s'appelle un coup d'Etat", a lancé Dilma Rousseff au palais présidentiel, sous les vivats de ses partisans criant "il n'y aura pas de coup d'Etat!".

Fragilisée

Malgré son air combatif, la présidente est plus que jamais fragilisée au lendemain du divorce de son principal allié, le parti centriste PMDB du vice-président Michel Temer, qui ne cache plus sa hâte de la remplacer en cas de destitution.

Dilma Rousseff n'est pas visée directement par l'enquête sur le scandale de corruption Petrobras qui éclabousse son parti mais tout autant le PMDB.

>> Lire aussi : Les rouages du scandale Petrobras qui fait vaciller les puissants du Brésil

L'opposition l'accuse toutefois d'avoir maquillé les comptes de l'Etat pour cacher l'ampleur des déficits publics en 2014, année de sa réélection, puis en 2015.

ats/kkub

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