L'Union américaine des libertés civiles précise que le FBI, l'agence de lutte contre la drogue et les services secrets se sont basés sur une loi de 1789 qui permet aux autorités de forcer une entreprise ou un citoyen à les aider dans le cadre d'une enquête. C'est la première fois que des documents attestent de l'ampleur des demandes des agences fédérales.
Selon Le Monde, qui relaie l'information jeudi, Google a aidé les autorités fédérales, après décision de justice, à au moins neuf reprises.
Rénitialisation du mot de passe
Les documents publiés par l'association dévoilent aussi la procédure suivie par les agents fédéraux pour accéder au contenu des téléphones.
Dans un des cas, ils n'ont pas pu en examiner le contenu car le téléphone était verrouillé. Ils ont donc demandé au tribunal de contraindre Google de réinitialiser le mot de passe, de transmettre le nouveau mot de passe aux enquêteurs et de réinitialiser le code de protection une fois la copie des documents effectuée.
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Un déblocage de iPhone sans l'aide d'Apple
Mardi, le FBI a renoncé avoir tenté de contraindre Apple à lui construire un outil de déverrouillage pour iPhone. Les agents ont réussi à décrypter l'iPhone d'un des auteurs de l'attentat de San Bernardino sans l'assistance du géant américain.
Le FBI dit avoir fait appel à une société spécialisée dans la sécurité informatique pour contourner la protection. "Nous sommes maintenant capables de débloquer cet iPhone sans compromettre les informations dans le téléphone", a commenté Eileen Decker, procureure fédérale du centre de la Californie.
Les autorités ont dans le même temps demandé l'annulation de l'injonction judiciaire du 16 février avec laquelle elles avaient tenté d'obliger Apple à aider les enquêteurs à pirater le téléphone.
Cette annonce évite que la bataille judiciaire sur l'iPhone de San Bernardino ne s'éternise, avec des recours qui étaient susceptibles de s'étaler sur des années et de remonter jusqu'à la Cour suprême.