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Obama et Erdogan évoquent la lutte contre l'EI lors d'une réunion imprévue

L'arrivée du président turc Recep Tayyip Erdogan au sommet sur le nucléaire de Washington. [Reuters - Yuri Gripas]
L'arrivée du président turc Recep Tayyip Erdogan au sommet sur le nucléaire de Washington. - [Reuters - Yuri Gripas]
Barack Obama a rencontré son homologue turc Recep Tayyip Erdogan jeudi à Washington, en marge du sommet sur la sécurité nucléaire. Ils ont évoqué la lutte contre l'EI lors d'une réunion non planifiée.

"Le président américain a présenté ses condoléances au nom du peuple américain pour (...) l'attaque terroriste à Diyarbakir et a réaffirmé le soutien des Etats-Unis à la Turquie", a indiqué la Maison Blanche.

Un attentat à la voiture piégée a tué 7 policiers et fait 27 blessés jeudi dans le sud-est de la Turquie.

"Les dirigeants ont également discuté de leurs efforts visant à détruire" le groupe Etat islamique (EI), a précisé la Maison blanche.

Réunion pas prévue

Les Etats-Unis et la Turquie sont alliés au sein de l'Otan et déclarent être engagés ensemble dans la lutte contre l'EI. Mais Erdogan est l'objet de critiques au sein de l'administration américaine, attisées par les attaques des forces gouvernementales turques contre les milices kurdes, dont certaines sont considérées par Washington comme les plus efficaces pour attaquer l'EI au sol en Irak et dans le nord de la Syrie.

La présidence américaine avait indiqué ne pas avoir prévu de rencontre bilatérale avec le chef de l'Etat turc.

afp/jvia

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Erdogan demande du soutien contre les Kurdes

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également appelé jeudi à Washington les pays européens à soutenir la campagne de son gouvernement contre les séparatistes kurdes, après l'attentat de Diyarbakir.

"Les pays européens et les autres pays, j'espère, peuvent voir le véritable visage derrière ces attentats", a déclaré le président turc.

La coalition internationale contre l'EI menée par les Etats-Unis en Syrie assiste les Unités de protection du peuple (YPG), bras armé du principal parti kurde en Syrie. Mais la Turquie considère que les YPG sont des alliés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'Occident ne doit pas considérer qu'il y a de "bons terroristes" sous prétexte qu'ils combattent l'EI, a déclaré Recep Tayyip Erdogan.