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Bachar al-Assad se dit prêt à une présidentielle anticipée en Syrie

Bachar al-Assad. [Sana]
Bachar al-Assad est pouvoir depuis - [Sana]
Alors que son mandat s'achève théoriquement en 2021, le chef d'Etat syrien Bachar al-Assad se dit prêt à la tenue d'une élection présidentielle anticipée comme le prévoit une résolution de l'ONU visant à mettre fin au conflit.

"Y a-t-il une volonté populaire pour tenir des élections présidentielles anticipées? Si oui, je n'ai pas de problème avec cela", a déclaré jeudi Bachar al-Assad à l'agence de presse russe Ria-Novosti.

Dans un premier volet de l'interview diffusé mercredi, le leader syrien avait réitéré son appel à un gouvernement de transition rassemblant ses fidèles et l'opposition. Il avait rejeté l'idée d'un "organe de transition aux pleins pouvoirs" défendue par l'opposition.

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Au pouvoir depuis 16 ans

Une résolution de l'ONU prévoit la tenue d'élections parlementaires et présidentielle dans les 18 mois et établit une feuille de route pour une solution politique à la guerre. Elle comprend également, entre autres, des négociations entre l'opposition et le régime et la constitution d'un organe de transition. Un premier round de discussions a eu lieu du 14 au 24 mars à Genève.

Le sort réservé à Bachar al-Assad dans les futures institutions reste cependant la principale pierre d'achoppement entre le régime et l'opposition, ainsi qu'entre leurs alliés respectifs Moscou et Washington. Les premiers assurent que seul le peuple syrien peut décider de son avenir, les seconds appellent à son départ.

Elu pour la première fois le 10 juillet 2000, al-Assad a été réélu en 2014 pour un troisième mandat de sept ans. Ce scrutin a été qualifié de farce par l'opposition et par les pays occidentaux. Des élections parlementaires sont prévues le 13 avril prochain.

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afp/boi

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Frappes du régime sur un hôpital et une école

Sur le terrain, au moins 33 personnes ont été tuées jeudi dans des frappes de l'aviation syrienne sur un bastion rebelle à l'est de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Neuf femmes et douze enfants figurent parmi les victimes de ces frappes à Deir al-Assafir, dans la Ghouta orientale, une région située à la lisière est de Damas qui est un fief rebelles.

Le département d'Etat américain s'est dit "horrifié" par ces "frappes aériennes attribuées au régime Assad". Les attaques ont touché "une école et un hôpital de la banlieue de Damas", a-t-il précisé.