"Au cours des combats avec les forces armées azerbaïdjanaises, de notre côté, 18 militaires arméniens ont été tués et environ 35 blessés", a annoncé le président arménien Serge Sarkissian lors d'une allocution télévisée.
"Il s'agit des plus graves combats armés depuis la mise en place d'un cessez-le-feu en 1994", a-t-il ajouté. Il a précisé que "la situation restait tendue" sur la ligne de démarcation, où se poursuivaient les affrontements.
Appel russe au cessez-le-feu
Au moins "douze soldats azerbaïdjanais ont été tués au combat et un hélicoptère a été abattu par les forces arméniennes", a déclaré de son côté le ministère azerbaïdjanais de la Défense.
Sept civils ont été blessés au total selon les autorités de cette région séparatiste, soutenues par l'Arménie. Bakou a indiqué qu'un civil avait été tué du côté azerbaïdjanais.
Le président russe Vladimir Poutine a appelé à un "cessez-le-feu immédiat".
ats/jvia/olhor
Deux versions des faits
Selon les Arméniens, "l'Azerbaïdjan a lancé vendredi soir une attaque massive à la frontière du Nagorny Karabakh avec chars, artillerie et hélicoptères", et les forces séparatistes (du Nagorny Karabakh, soutenues par l'Arménie, ndlr) ont abattu un hélicoptère et infligé "des pertes importantes" à l'ennemi.
L'Azerbaïdjan a immédiatement démenti cette version, assurant que ses forces n'avaient fait que répondre à une attaque du côté arménien avec "artillerie de gros calibre et lance-grenades".
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