![La police sur les lieux de la fusillade, dans la cité Bassens à Marseille. [AFP Photo - Boris Horvat]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/titdbi-27815582.image?w=1280&h=720 "La police sur les lieux de la fusillade, dans la cité Bassens à Marseille. [AFP Photo - Boris Horvat]")
Un règlement de comptes a fait trois morts et trois blessés à Marseille
Trois personnes sont mortes et trois autres ont été blessées samedi soir dans une fusillade dans les quartiers nord de Marseille. Les règlements de compte ont déjà fait une dizaine de victimes dans la région en 2016.
La fusillade s'est produite vers 22h30 au pied d'un immeuble de la cité Bassens, dans le 15e arrondissement de la ville, connue pour être un point chaud du trafic de stupéfiants.
Les victimes ont été tuées de plusieurs balles de gros calibre. "Une personne est décédée sur la voie publique, les autres dans une alimentation de nuit", a précisé le procureur adjoint de Marseille, André Ribes.
Les trois blessés, évacués vers trois hôpitaux différents, sont dans un "état sérieux". Leurs jours ne sont pas en danger.
Recrudescence de la violence
La sénatrice socialiste Samia Ghalil, maire du secteur de la ville où la tuerie a eu lieu, en a appelé à l'Etat et au maire de Marseille pour "sortir de cet enfer"."On arrive à des séries, c'est inédit", a-t-elle dit sur France Bleu Provence.
Les règlements de comptes ont fait une dizaine de tués depuis début 2016 dans les Bouches-du-Rhône. En 2015, ils se sont soldés par 19 morts dans le département, dont 12 à Marseille. La plupart des décès étaient liés au trafic de drogue.
agences/jvia
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Mennucci veut légaliser le cannabis
Le député socialiste de Marseille Patrick Mennucci a réclamé dimanche la légalisation du cannabis, au lendemain d'un nouveau règlement de comptes dans les quartiers nord de la ville qui a fait trois morts et trois blessés sur fond de trafic de drogue.
"Je considère aujourd'hui que l'Etat doit légaliser le cannabis, créer une filière et un monopole d'Etat et en assurer la distribution", a-t-il affirmé dans un communiqué.
Patrick Mennucci rappelle que la France compte "six millions de consommateurs réguliers, neuf millions occasionnels et 17 millions qui ont déjà expérimenté le cannabis".