Le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière a fait cette suggestion dans l'hebdomadaire Tagesspiegel am Sonntag. Il a toutefois ajouté qu'il fallait régler la question de "l'application de l'accord négocié avec la Turquie mais aussi la recherche de solutions face à de possibles routes de rechange, passant par exemple par la Libye ou l'Italie".
>> Lire : Lesbos dans l'expectative avant le début des renvois de migrants vers la Turquie
"Si, une fois de plus, le nombre de gens passant par ces routes augmente, nous devrons chercher des solutions semblables à celle trouvée avec la Turquie et aussi entamer des négociations avec les pays d'Afrique du Nord"', a-t-il précisé.
Gros travail à accomplir
"Je pourrais imaginer des centres d'accueil en Afrique du Nord pour des réfugiés renvoyés d'Italie et en retour un programme humanitaire d'admission pour le pays d'Afrique du Nord en question", a poursuivi le ministre.
Mais "un gros travail" reste à accomplir pour parvenir à ce genre d'accord.
ats/afp/olhor
Manifestation pro-réfugiés à la frontière italo-autrichienne
Plusieurs centaines d'Italiens et d'Autrichiens ont manifesté dimanche contre "l'Europe forteresse" et en faveur de l'accueil des réfugiés, à la frontière entre les deux pays, au coeur des Alpes, où des incidents ont opposé un groupe de manifestants aux policiers, a-t-on appris de source policière.
Les manifestants, environ 500 selon la police et le double selon les organisateurs, s'étaient donné rendez-vous au Col de Brenner. Ce poste-frontière doit être équipé prochainement d'un dispositif de contrôle militarisé pour prévenir une éventuelle hausse des flux migratoires illégaux, selon les annonces du gouvernement autrichien.