Aung San Suu Kyi avait pris la semaine dernière la tête d'un super ministère (comprenant notamment les Affaires étrangères, l'Education, l'Energie et les relations avec la présidence).
Mais lundi, Win Htein le porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le parti d'Aung San Suu Kyi, a annoncé qu'elle renonçait aux portefeuilles de l'Education et de l'Energie, sans explications quant à ce revirement.
Des inquiétudes sont émises quant à la capacité d'Aung San Suu Kyi, connue pour centraliser tous les pouvoirs au sein de son parti, à déléguer des dossiers.
Porte-parole
Si elle cède ces deux gros ministères, "Aung San Suu Kyi sera porte-parole du président", a néanmoins affirmé Win Htein. Il n'a pas souhaité préciser comment elle comptait assurer cette fonction, en plus de son rôle de conseillère spéciale de l'Etat.
Conçu pour cinq années, ce nouveau titre lui permettra d'avoir accès à l'Assemblée, alors qu'elle a été contrainte de renoncer à son siège parlementaire pour intégrer le gouvernement.
afp/sbad