La candidature de la directrice du Programme des Nations unies pour le développement, le PNUD, l'une des principales agences onusiennes spécialisées, a été présentée à Wellington par le gouvernement néo-zélandais, qu'elle a dirigé de 1999 à 2008.
Helen Clark, 66 ans, a fait valoir son "expérience de dirigeante pendant près de trente ans à la fois dans son pays et aux Nations unies", où elle dirige le PNUD depuis sept ans.
Un mouvement s'est dessiné depuis quelques mois en faveur d'une femme à la tête de l'ONU, où huit hommes se sont succédé depuis 70 ans.
Décision attendue
Les milieux onusiens s'attendaient depuis plusieurs mois à l'entrée en lice d'Helen Clark. Des diplomates la considèrent comme une candidate de premier plan mais s'interrogent sur sa capacité à mobiliser l'appui des cinq membres permanents du Conseil de sécurité.
C'est à ces cinq pays dotés du droit de veto (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Chine) que reviendra en fait le choix du successeur de Ban Ki-moon.
agences/br
Poste recherché
"Je participe à cette élection sur la base de mes compétences et j'espère qu'au XXIe siècle, ma candidature recevra autant de considération que celle d'un homme a déclaré celle qui espère devenir la première femme à diriger l'organisation depuis sa création, il y a 70 ans.
Sept autres personnes ont déjà déclaré leur candidature dont trois femmes: la Bulgare Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, l'ancienne ministre croate des affaires étrangères Vesna Pusic et l'ancienne ministre moldave des affaires étrangères Ntalia Gherman.