Le groupe terroriste reste perçu sur place comme une force étrangère. "Il est beaucoup plus difficile" pour les djihadistes de l'EI de s'implanter en Libye que cela ne l'a été en Syrie, a indiqué le général Rodriguez devant la presse au Pentagone.
"Il est possible" que les djihadistes parviennent un jour à contrôler une portion substantielle de territoire libyen, "mais pour l'instant, ce n'est pas mon inquiétude", a dit le général.
Situation moins favorable
Pour lui, les jihadistes ultra-radicaux "ne disposent pas de combattants locaux connaissant bien le pays" comme c'était le cas en Irak et en Syrie. Et les différentes milices libyennes n'aiment pas l'ingérence étrangère, a-t-il poursuivi.
La Libye compte, selon le général Rodriguez, de "4000 à 6000 combattants" de l'EI, une présence qui a doublé sur les 18 derniers mois. Et les djihadistes ont profité des divisions entre le gouvernement d'union et les milices pour s'implanter dans le pays où il contrôle Syrte.
afp/br