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Amnesty dénonce les conditions de rétention des migrants à Lesbos

Les migrants se retrouvent parqués dans des centres de rétention sur l'île de Lesbos. [Orestis Panagiotou]
Les migrants se retrouvent parqués dans des centres de rétention sur l'île de Lesbos. - [Orestis Panagiotou]
Les migrants retenus sur les îles grecques de Lesbos et de Chios vivent dans des conditions "effroyables", a dénoncé Amnesty International dans un rapport publié jeudi.

Ils n'ont qu'un accès limité à une assistance juridique, voire à une simple information sur leur statut, selon l'ONG.

Au terme de l'accord conclu entre l'Union européenne et Ankara, toutes les personnes arrivées clandestinement dans les îles grecques de la mer Egée depuis le 20 mars sont placées dans des centres de rétention où leurs demandes d'asile sont examinées.

Ceux qui sont déboutés sont renvoyés en Turquie. Un premier groupe de 202 migrants, pour l'essentiel originaires du Pakistan et d'Afghanistan, a été expulsé lundi.

Procédures expéditives

"Les gens détenus à Lesbos et Chios n'ont virtuellement accès à aucune aide juridique, ont un accès limité à des services et à un soutien et n'ont pratiquement pas d'informations sur leur statut actuel ou leur sort possible", selon la directrice adjointe d'Amnesty pour l'Europe.

Le rapport d'Amnesty relaie aussi les difficultés des migrants à trouver des médecins ou une assistance médicale. Quant aux procédures d'asile, elles sont menées de façon expéditive.

agences/br

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