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Perquisition au Salvador du cabinet Mossack Fonseca, qui voulait déménager

La perquisition a été menée vendredi soir dans la succursale à San Salvador du cabinet d'avocats Mossack Fonseca au coeur du scandale des "Panama Papers". [Oscar Rivera]
La perquisition a été menée vendredi soir dans la succursale à San Salvador du cabinet d'avocats Mossack Fonseca au coeur du scandale des "Panama Papers". - [Oscar Rivera]
Le cabinet d'avocats salvadorien de Mossack Fonseca, au coeur du scandale "Panama Papers", avait prévu de déménager, mais la police a procédé à une perquisition vendredi. Des ordinateurs ont été saisis.

Le gouvernement a ordonné cette perquisition après avoir remarqué que le logo de la firme avait été retiré de l'immeuble et avoir appris par un employé qu'un déménagement était prévu, a expliqué le procureur général.

Une vingtaine d'ordinateurs et des documents ont été saisis. Sept employés ont été interrogés, mais pas arrêtés. "Nous allons mener une enquête approfondie en accord avec la législation", a annoncé le procureur Melendez.

Une trentaine de Salvadoriens touchés

En totalité, les noms de 33 Salvadoriens apparaîtraient dans les "Panama Papers", qui ont tous un lien au dit cabinet. Une enquête a été ouverte mercredi pour déterminer si ils ont enfreint la loi.

Plus de 220 sociétés offshore seraient concernées. Elles auraient permis de réaliser des centaines de milliers de dollars de transactions "en échappant au radar des autorités locales", selon le journal El Faro.

Le procureur a appelé vendredi les cabinets ayant été en lien avec le panaméen Mossack Fonseca à se présenter.

>> Lire : Les dernières révélations de l'affaire des "Panama Papers"

afp/bri

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Relation tendue entre Panama et Paris

La France a annoncé vendredi la réinscription du Panama sur sa liste des paradis fiscaux, avec effet dès janvier 2017. Le pays avait été retiré de cette liste en 2012, après la signature d'une convention bilatérale sur l'évasion fiscale.

Cette mesure est "erronée et non nécessaire, encore plus à un moment où existe une communication entre les deux chefs d'Etat", a réagi le président panaméen Juan Carlos Varela. "Le Panama réaffirme son engagement à la transparence et, surtout, à continuer à lutter avec tous les pays pour arriver aux résultats recherchés", a-t-il ajouté.