![La couverture du numéro censuré en Thaïlande et le prince héritier Maha Vajiralongkorn. [Marie-Claire/Reuters]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/9a7ru7-27808487.image?w=1280&h=720 "La couverture du numéro censuré en Thaïlande et le prince héritier Maha Vajiralongkorn. [Marie-Claire/Reuters]")
Un numéro de Marie-Claire interdit en Thaïlande pour lèse-majesté
L'édition française du magazine Marie-Claire de novembre dernier, qui évoque les tumultes conjugaux du prince Maha Vajiralongkorn, a été interdit en Thaïlande en raison de son caractère de lèse-majesté.
"Tout magazine (de l'édition française de novembre 2015) sera confisqué ou détruit", stipule l'ordre de police publié vendredi soir dans la Gazette royale et signé du chef de la police Chaktip Chaijinda.
Le prince héritier Maha Vajiralongkorn, qui mène une existence publique très discrète, a divorcé de sa dernière épouse fin 2014. Depuis lors, des proches de son ex-femme, la princesse Srirasmi, ont été condamnés à plusieurs années de prison pour diffamation de la famille royale, dont ses parents.
Nervosité de la junte ultra-royaliste
Depuis leur prise de pouvoir par un coup d'Etat en mai 2014, les militaires luttent activement contre la diffamation de la famille royale. Les poursuites et condamnations pour lèse-majesté sont en hausse, alors que règne l'incertitude sur la succession du roi Bhumibol, 88 ans, toujours considéré comme un dieu, malgré sa longue hospitalisation.
Un internaute a été récemment placé en prison pour avoir manqué de respect au chien du roi.
agences/bri
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Etat d'alerte en Thaïlande
Le niveau d'alerte de la police thaïlandaise a été réhaussé en raison de la venue fin mars dans le pays de deux Chinois de la communauté ouïghoure liés à des "organisations terroristes étrangères", a annoncé samedi un responsable de la police thaïlandaise.
La crainte d'opérations djihadistes en Asie du Sud-Est a progressé depuis l'attaque du 14 janvier à Jakarta (Indonésie), revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI) et l'attentat du 17 août à Bangkok, pour lequel deux Chinois ouïghours ont été arrêtés.