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Les djihadistes de Bruxelles voulaient initialement frapper à nouveau Paris

Image de l'arrestation dans le quartier d'Anderlecht, à Bruxelles. [Sebastian Kamran via AP]
La cellule djihadiste bruxelloise voulait frapper à nouveau la France / Le 12h30 / 1 min. / le 10 avril 2016
Les terroristes voulaient "frapper à nouveau la France", mais "pris de court par l'enquête", ils ont finalement "décidé dans l'urgence de frapper Bruxelles", a indiqué dimanche le parquet fédéral belge.

Mohamed Abrini, "l'homme au chapeau", a avoué que lui et ses complices ont été pris de court par l'enquête et qu'ils ont décidé précipitamment de commettre les attentats de Bruxelles (32 morts), selon le quotidien belge L'Echo.

Le parquet belge a lui indiqué s'appuyer sur "plusieurs éléments de l'enquête". Le parquet de Paris s'est refusé à tout commentaire.

Nouvelle inculpation contre l'"homme au chapeau"

Le Belgo-Marocain de 31 ans Mohamed Abrini, interpellé vendredi après-midi lors d'un raid éclair dans la commune bruxelloise d'Anderlecht, a admis samedi être "l'homme au chapeau", avoir jeté sa veste dans une poubelle, puis "revendu" son couvre-chef.

Déjà inculpé dans le dossier des attentats de Paris (130 morts), pour lesquels il est soupçonné d'être le logisticien, Mohamed Abrini vient d'être inculpé d'"assassinats terroristes" pour les attaques à Bruxelles, a précisé dimanche le parquet fédéral belge.

Mohamed Abrini était l'ami d'enfance des frères kamikazes de l'aéroport et du métro à Bruxelles le 22 mars et de Salah Absdeslam, le suspect qui aurait abandonné sa ceinture explosive à Montrouge le 13 novembre, arrêté le 18 mars à Molenbeek.

>> Lire : Mohamed Abrini avoue être "l'homme au chapeau" de l'aéroport de Bruxelles

>> Ecouter aussi: Soulagement à Molenbeek après les arrestations du week-end en Belgique :

La commune bruxelloise de Molenbeek est surveillée de près par les forces de l'ordre. [Reuters - Yves Herman]Reuters - Yves Herman
Soulagement à Molenbeek après les arrestations du week-end en Belgique / Le Journal du matin / 2 min. / le 11 avril 2016

agences/bri

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