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Les parties en conflit au Yémen s'engagent à respecter le cessez-le-feu

Le cessez-le-feu est fragile à Taëz, 3e ville du pays.
Le cessez-le-feu est fragile à Taiz, 3e ville du pays.
Les forces loyalistes et les rebelles chiites Houthis se sont engagés à respecter le cessez-le-feu entré en vigueur dimanche à minuit (23h00 en Suisse) au Yémen.

Cette trêve est à l'initiative de l'ONU qui veut organiser des pourparlers de paix.  L'Organisation des Nations unies a donné rendez-vous aux protagonistes du conflit le 18 avril à Koweït pour explorer la possibilité d'une solution politique au conflit qui ensanglante le Yémen.

Des sources militaires loyalistes ont accusé les Houthis d'avoir déjà violé la trêve à Taëz, grande ville du sud-ouest du Yémen, mais les incidents signalés ne semblent pas remettre en cause de manière sérieuse le cessez-le-feu.

La capitale sous contrôle Houtis

Les Houthis qui contrôlent toujours la capitale Sanaa et une bonne partie du nord et de l'ouest du Yémen, ont fait leur entrée dans la capitale en septembre 2014.

Six mois plus tard, l'Arabie saoudite voisine intervenait à la tête d'une coalition militaire arabe pour soutenir le président Abd Rabbo Mansour Hadi face au camp rebelle, accusé de liens avec l'Iran et alliés à des unités de l'armée restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh.

agences/fb

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Plus de chances de tenir

De nombreux Yéménites, déçus par les précédents échecs, restaient sceptiques sur une véritable cessation des hostilités.

La trêve a été précédée par des affrontements localisés entre rebelles et forces loyalistes mais la capitale Sanaa n'a pas connu dimanche de raids aériens de l'aviation de la coalition arabe.

Cette nouvelle trêve a plus de chances de tenir que les précédentes, estiment des experts. Houthis et Saoudiens ont échangé en mars des prisonniers après des pourparlers inédits sur une trêve humanitaire à la frontière.

Le conflit a fait quelque 6300 morts, des civils pour la moitié, et 30'000 blessés depuis mars 2015 selon les Nations unies.