John Kerry est le premier responsable gouvernemental américain dans cette ville depuis 1945. Un haut responsable américain avait indiqué dimanche que le secrétaire d'Etat américain ne présenterait pas d'excuses formelles au nom des Etats-Unis pour le bombardement atomique du 6 août 1945, mais que le ministre, comme "tous les Américains et les Japonais, était rempli de tristesse".
Reçu lundi matin par l'hôte de la réunion du G7, son homologue japonais Fumio Kishida, John Kerry a une nouvelle fois exprimé l'"espoir que nous soyons en mesure de débarrasser le monde des armes de destruction massive".
"Monde sans armes nucléaires"
L'administration de Barack Obama a l'ambition affichée depuis 2009 d'oeuvrer au désarmement et à la non-prolifération, jusqu'à parvenir à un "monde sans armes nucléaires".
John Kerry assiste depuis dimanche aux réunions des ministres des affaires étrangères du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, France, Royaume-Uni, Italie, Allemagne) organisées cette année à Hiroshima, selon le souhait du Japon.
ats/fb
Obama peut-être à Hiroshima
La venue de John Kerry pourrait ouvrir la voie à une autre visite sans précédent à Hiroshima, celle du président américain Barack Obama, en marge du sommet annuel du G7 qui se tiendra le mois prochain au Japon.
Aucune décision formelle n'a encore été prise.
Le 6 août 1945, un avion de guerre américain a largué une bombe nucléaire sur Hiroshima, laissant la ville en proie aux flammes. On a enregistré 140'000 morts à la fin de l'année 1945.
Les Etats-Unis ont lâché une autre bombe atomique sur Nagasaki le 9 août. Le Japon s'est rendu six jours plus tard, mettant pratiquement fin à la seconde guerre mondiale.