L'officier était responsable des opérations d'espionnage visant Séoul au sein du Bureau général de reconnaissance nord-coréen, selon l'agence officielle sud-coréenne Yonhap. "C'est le plus haut responsable militaire à être passé au Sud", a déclaré un responsable du gouvernement.
Le porte-parole du ministère de l'Unification a par ailleurs confirmé qu'un diplomate nord-coréen en poste dans un pays africain a également rejoint la Corée du Sud, en mai, avec trois membres de sa famille.
Récupération politique?
L'annonce de ces défections a été critiquée par l'opposition, qui a accusé le gouvernement de faire de la récupération à deux jours de législatives, dans une campagne très orientée sur le bilan de la présidente Park Geun-Hye et de son parti conservateur Saenuri.
Les ministères de la Défense et de l'Unification ont démenti toute utilisation électoraliste de cet événement, affirmant que la défection du militaire relevait de l'intérêt public.
afp/fme
Environ 30'0000 transfuges
Près de 30'000 Nord-Coréens sont parvenus à fuir au Sud la pauvreté et l'oppression qu'ils subissaient dans leur pays, en dépit des risques encourus.
Le nombre de transfuges, qui a pu atteindre les 2000 personnes certaines années, a considérablement chuté depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un en 2011.
Le transfuge nord-coréen le plus important jamais passé au Sud demeure Hwang Jang-Yop, qui avait été le tuteur de l'ex-dirigeant Kim Jong-Il. Il avait fait défection en 1997 lors d'une visite en Chine et est décédé en 2010 à 87 ans.