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La trêve au Yémen semble globalement tenir, selon l'ONU

Le cessez-le-feu est fragile à Taëz, 3e ville du pays.
Le cessez-le-feu est fragile à Taëz, 3e ville du pays.
La trêve au Yémen semble globalement tenir, a jugé lundi l'ONU qui oeuvre à un règlement politique dans ce pays pauvre de la Péninsule arabique ravagé par la guerre.

"La cessation des hostilités semble tenir globalement" au Yémen, a estimé lundi le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. Il a toutefois relevé la persistance de "certaines poches de violence" dans le pays depuis l'instauration de cette trêve dans la nuit de dimanche à lundi.

"Notre message est très clair: toutes les parties doivent respecter la cessation des hostilités de manière à ce que nous puissions intensifier immédiatement la distribution humanitaire", a-t-il ajouté.

Négociations de paix le 18 avril

Pour Stéphane Dujarric, le maintien de la trêve "est aussi essentiel pour assurer une atmosphère positive" aux négociations de paix qui sont censées reprendre le 18 avril au Koweït sous l'égide de l'ONU.

Le Yémen a été le théâtre de nouveaux combats et de raids aériens lundi, au premier jour d'un cessez-le-feu agréé par les belligérants qui ont minimisé ces violations.

>> Lire aussi : Les parties en conflit au Yémen s'engagent à respecter le cessez-le-feu

afp/ptur

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Les belligérants minimisent les violations de la trêve

Le cessez-le-feu est globalement respecté, malgré des violations "commises par les rebelles chiites", a assuré lundi le général Mohamed Ali al-Makdashi, chef d'état-major des forces loyales au président.

Ces violations sont "mineures", a dit le général Ahmed Assiri, porte-parole de la coalition militaire arabe qui soutient les forces loyalistes. "C'est le premier jour et nous devons faire preuve de patience", a-t-il déclaré.

Les rebelles ont tout de même fait état de 33 violations de la trêve avec au moins un raid aérien de la coalition dans la région de Taëz (sud-ouest) et des opérations des forces loyalistes au sol à Karish (sud), Nahm (nord-ouest) et Marib (centre).

A Taëz, les loyalistes ont quant à eux comptabilisé 25 violations de la trêve et un civil tué lors d'un bombardement rebelle, mais ils ont assuré que leur riposte se limitait "à l'autodéfense".